samedi 2 mai 2009

Laure Limongi


Laure Limongi, Je ne sais rien d'un homme quand je sais qu'il s'appelle Jacques, éd. Al Dante, 2004.
« [...] Certains jours, Jack aimerait écrire «une littérature qui se voit de loin». Il pense que ce serait utile, un peu comme les panneaux de signalisation, dans la rue. Sa contribution à l’ordre universel. Une clarification de la lecture du monde. La grammaire l’aiderait à tracer des droites et des angles droits, bannissant les courbes, les mouvements désordonnés. Il rêve de grandes pages A4 noircies en Times corps 11 sans trous, sans détours, avec de jolies marges, des points, des virgules, des paragraphes. Et même des guillemets. Ainsi les énoncés ne seraient-ils plus équivoques et peut-être l’angoisse moindre. Jack pense aussi que ça pourrait l’aider à cerner ses «je» et peut-être même à n’en garder qu’un. […] »

Laure Limongi, écrivain, directrice de la collection “Laureli” aux éditions Léo Scheer, aux activités multiples : écriture critique, collaborations musicales, etc.
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